Jeudi 2 mars 2017- King tao orchestra + Arat Kilo – salle de l’ogival

 

21h00 – 1er partie : King  Tao est un groupe de musiciens Rhône-Alpins réunis autour de passions communes : le groove et la transe.

Inspirés à la fois des musiques urbaines africaines des années 70 (Fela Kuti, Ebo Taylor) et de ses dérivés occidentaux modernes (Whitefield Brothers, Antibalas), les musiciens du King Tao tissent autour d’une base rythmique chaloupée un univers libre et ouvert, créant un subtil mélange entre musique arrangée et improvisée avec pour seul mot d’ordre : le Groove !

Les musiciens:

Benoit Black Saxophones, Composition,

Joe Pilgrim Chants, Textes

Sophie Charbit Chants, Textes

Jean Thevin Trombone

Olivier Letourneur Saxophone Baryton

Sam ParishGuitare

François Reme Fender Rhodes, Orgue

Didier Bouchet Basse 

Jérome Pupier Congas, Chants

Clément Black Batterie

http://kingtao.org

 

22h30 – 2ème partie : Arat Kilo

Mordus profondément par les crocs cuivrés d’un serpent venu d’Addis-Abeba, possédés par la mystique venimeuse des grooves, les Parisiens d’Arat Kilo ont, depuis leur infection en 2008, fait de l’Ethiojazz, leur terrain de jeu musical.

Là où d’autres n’auraient pas osé déborder du schéma classique en se contentant de rejouer cette musique selon les canons des années 50, le sextuor a toujours pris l’option de s’en servir comme d’un brasier à nourrir perpétuellement. Ne pas se laisser enfermer dans une carte postale musicale jaunie par le temps, consolider le fourneau avec des matériaux modernes puis y consumer toutes ses influences pour en augmenter le tirage. En y incorporant au fil des ans, funk, soul, jazz, dub, afrobeat ou reggae, Arat Kilo a toujours veillé à ce que les volutes de fumée soit les plus voluptueuses et les plus envoûtantes possibles.

De leur premier EP parrainé par feu Rémi Kolpa-Kopoul jusqu’à leur rencontre avec le démiurge Mulatu Astatké qui leur remettra en mains propres des partitions contenant les modes de fonctionnement de la musique Éthiopienne ; de leur album Night In Abyssinia jusqu’à 12 Days In Abbis, témoignage de leur pèlerinage en terre sainte Éthiopienne, Arat Kilo a toujours été un groupe en mouvement.

Avec un cv où collaborations (Rokia Traoré, Socalled, Mamani Keita, S. Moss…), expérience de la scène et tournées occupent une large place, Arat Kilo réduit aujourd’hui en copeaux ses habitudes de composition avant qu’elles ne deviennent une routine voire une formule. Se débarrassant au passage de leurs improvisations jazz pour mettre la sourdine sur les soli et assumer pleinement des phases musicales où le groove guide les débats. Pour explorer des ambiances plus urbaines, pour décrire à la seule puissance évocatrice de la batterie, de la basse, de la guitare, du saxophone, des claviers, des percussions et de la flûte, des paysages qui s’étendent à perte de vue, des voyages sonores au-dessus des plaines du Danakil, des climats tirés de bandes-originales qui n’existent pas.

Des ambiances où Mulatu Astatké arpente les rues de Paris dans son costume 70’s, sirotant avec délectation un cocktail composé de son philtre musical Éthiopien, fier de voir que le foyer brûlant de son Ethiojazz n’est pas prêt de s’éteindre.

Les musiciens :

Fabien Girard – guitare, balafon Michael Havard – saxophones, flûte Aristide Goncalves – trompette, clavier Samuel Hirsch – basse, kalimba Florent Berteau – batterie, mélodica

Gerald Bonnegrace – percussions

 

1h00 : 3ème partie – DJ set World musique + surprises


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